Pour ainsi dire inconnu du grand public en 2007, Réginal Goreux est passé de l'ombre à la lumière par une froide soirée de février. Le 27 de ce mois-là, d'un maître tir dans la lucarne, il a assommé le Cercle de Bruges, ouvrant à son club le chemin des demi-finales de la Coupe de Belgique. Cette semaine, revoici cette épreuve. Un frisson de palisir parcourt -il l'échine du jeune hesbignon ?
"Je ne pensais pas à cela", répond-t-il. "En envisageant notre déplacement à Gand, je me suis dit que le contexte ressemblait assez à celui de notre rencontre contre le Cercle. Ceci dans la mesure où nous avons quasiment l'obligation de gagner pour nous qualifier. Mais je ne suis pas allé plus loin dans mon raisonnement".
Il faut dire que le temps passe horriblement vite. Les challenges se succèdent à un rythme fou. Pris dans ce tourbillon, Réginal Goreux garde toutefois la tête froide. Le petit dernier, le bébé de la bande, ne se plaint d'aucune pression difficile à supporter.
"Franchement ? Je ne ressens rien de stressant. Tout va bien. Dans le vestiaire, c'est détendu et nous vivons dans la bonne humeur. Bon, bien entendu, la veille des rencontres, on sent qu'une énorme concentration s'installe. Mais je pense que c'est tout à fait normal".
Aucun Standardmen ne dira qu'il ferait bien l'impasse sur la Coupe pour favoriser le championnat. Réginal ne fait pas exception à la règle. Il relate néanmoins: "Devenir champion, ce serait spécial. Pour moi, les titres du Standard, c'est comme une histoire que racontent les gens plus âgés. Forcément, je n'étais pas né ! Partout, autour de nous, on ne parle que de ça. Impossible de faire un pas sans que quelqu'un ne prononce ces deux mots qui reviennent sans cesse: STANDARD CHAMPION !"
Dimanche, en attendant de prendre connaissance des résultats de Bruges et d'Anderlecht, Réginal Goreux a retrouvé ses amis pour jouer un peu à la Play Station. Il soupirait vers 19 heures, et il s'est couché juste après avoir entendu le score d'Anderlecht-Beerschot.
Revue de presse - GDS
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